Swâmi Prajnânpad et les Lyings (Extrait)
« Swâmi Prajnânpad et les lyings » par ÉRIC EDELMANN, OLIVIER HUMBERT, Dr CHRISTOPHE MASSIN, Introduction d’Arnaud Desjardins (Éditions de La Table Ronde, Paris, 2000. ISBN: 2-7103-0975-0.)
Introduit en France il y a quelque vingt-cinq ans, le mot anglais lying s’est peu à peu répandu sinon dans le grand public, du moins dans un certain public concerné soit par les préoccupations spirituelles soit par les différentes méthodes de psychothérapie.
n s’agit d’une pratique particulière, mais en vérité très simple, intégrée dans son enseignement par un maître hindou traditionnel et non pas d’une innovation destinée à se répandre largement comme ce fut le cas par exemple de la méditation transcendantale de Maharishi Mahesh Yogi. Swâmi Prajnânpad, par sa naissance Yogeshvar Chattopodhyaya, était un brahmane bengali qui avait reçu une double formation, vedantique classique et scientifique moderne. Après avoir enseigné les mathématiques et la physique au Kashi Vidyapith, un collège hindou de Bénarès, Yogeshvar Chattopadhyaya, devenu Swâmi Prajnânpad à la mort de son propre gourou Nirâlamba Swâmi, s’était installé dans le petit ashram de celuici à Channa près de Burdwan au Bengale.
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Swâmi Prajnânpad n’a jamais eu un très grand nombre de disciples mais un Français, Daniel Roumanoff, l’a rencontré en 1959 et a peu à peu introduit auprès de lui quelques amis. J’ai moi-même séjourné pour la première fois auprès de Swâmiji à l’ashram Channa au printemps de 1965. C’était à la fois un aboutissement et un nouveau départ….
Arnaud Desjardins (Introduction du livre Swâmi Prajnânpad et les Lyings)
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